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CR BRM 300 : Nivolas Vermelle du 26 avril 2025

Depuis plusieurs mois, Nivolas Cyclo annonce l’organisation d’un BRM 300 pour le 26 avril. Je suis bien tenté de le faire si la météo est clémente. Après un échange avec Thierry lui aussi serait partant. Après le BRM 200 brillamment bouclé par Léo et Loïc, Léo se sent aussi d’attaque. Une semaine avant le grand jour, les prévisions météo sont mauvaises avec la pluie annoncée.

Mais heureusement la météorologie n’est pas une science exacte et jours après jours les prévisions s’améliorent avec un temps ensoleillé. Thierry, impatient, s’inscrit dès le mardi soir. De notre côté, Léo et moi attendons le mercredi, histoire de rester prudent.

Jeudi et vendredi sont consacrés à faire quelques réserves ?. Léo fait même une sortie déblocage jeudi, histoire d’être opérationnel dès les premiers kilomètres.

Réveil aux aurores samedi matin, on se retrouve à 2h30 du matin à Voreppe au niveau du garage Peugeot. Un lieu hautement stratégique, vous comprendrez pourquoi un peu plus tard. On charge les vélos direction Nivolas. Autoroute quasi déserte à cette heure, nous arrivons à 3h15 avec une température bien fraiche de 6°C. On se prépare, récupère la carte de route et grignote quelques morceaux de quatre-quarts avant le départ.

Après quelques consignes, le départ groupé est donné à 4h00.

nous sommes 51 cyclistes dont quelques féminines. Petit détour par la voiture pour déposer une paire de gants à Thierry. Du coup, nous partons en derniers mais pas d’inquiétude avec Thierry et Léo on ne restera pas longtemps derrière. Au loin, les points rouges des éclairages arrière des cyclos.

Thierry, a des fourmis dans les jambes, dès que la route s’élève il s’envole puis ralentit au sommet pour nous laisser revenir. Moi, je reste sur mon rythme pour mettre en route tranquillement et surtout la route va être loooooguuuuuue. Léo, prudent, reste dans ma roue. Petit à petit, on rattrape plusieurs groupes jusqu’à se glisser dans celui de tête.

La température est très fraiche avec 2-3°C. Heureusement, nous sommes bien couverts, tours de cou, gants longs, et pour ma part, des surchaussures anti-pluie qui protègent un peu du froid. Dans le groupe, une crevaison et plusieurs cyclos qui roulent ensemble s’arrêtent. Nous continuons à six.

On passe près de La Côte Saint-André. Le parcours est vallonné, agréable, sans gros pourcentages. Thierry nous annonce qu’on a passé les 50 premiers kilomètres. Les panneaux indiquent Romans, et les premières lueurs du jour apparaissent. À Saint-Jean-de-Galaure, nos trois compagnons font une pause boulangerie. Nous poursuivons tous les 3. Nous avons plus de 60 km au compteur et un 29 km/h de moyenne,

On rattrape un cyclo du BRM équipé de prolongateurs. À Clérieux, on loupe une bifurcation en suivant Thierry lancé. Demi-tour express pour reprendre la bonne route. Le soleil se lève, on aperçoit le Vercors au loin, notre prochaine destination.

100 km, 1000 m de D+ : on garde une moyenne de 29,5 km/h. A la sortie d’Alixan direction Barbières avec un faux plat interminable de près de 10 km. Un bon relais de Léo puis de Thierry, je reste dans sa roue et lui demande de ne pas accélérer. Au niveau de Barbières, on tourne à gauche direction Hostun.

A la sortie de Rochefort Samson, une pause au cimetière pour faire le plein d’eau et se restaurer. Nous sommes sur des routes connues. A Saint Romans les cloches de l’église sonnent les 9h, la température est un peu plus agréable même si cela reste frais. Thierry appelle son fils Clément, qui se propose de venir nous voir à Voreppe. Après discussion nous devrions y être pour 10h30.

Nous rejoignons la piste cyclable à Saint Gervais après quelques détours et quelques bosses pour éviter en partie la nationale. Le temps d’enlever une épaisseur, on file à 35 km/h comme si c’était la fin de la sortie en prenant chacun son relais. Comme prévu, 10h30 nous arrivons à Voreppe au fameux garage Peugeot. 175 km, 1600 m D+, toujours 29 km/h de moyenne. Le fils de Thierry nous attend. Dans la voiture de Thierry, un pique-nique 3 étoiles nous attend : salade de riz préparée par madame (Merci !), bananes, madeleines, bouteilles d’eau… On savoure.

À 11h, nous remercions Clément d’être venu nous voir et reprenons la route pour les 130 derniers kilomètres. Direction le col de la Placette. Léo et Thierry s’envolent dès la sortie de Voreppe. Moi, je monte à ma main histoire de remettre le moteur en route. Avant le sommet, je double Thierry qui montre les premiers signes de fatigue. On se regroupe au sommet, direction Saint-Laurent-du-Pont, Les Échelles, puis direction le lac d’Aiguebelette par Attignat-Oncin. Dès que la route s’élève les jambes de Thierry ne sont plus aussi vaillantes mais pas de souci avec Léo, on lève un peu le pied au sommet pour le laisser revenir. Nous passons les 200km. Après Aiguebelette une petite route mène au col du Banchet près de Vétonne.

La suite est une série de montagnes russes : petites routes, pentes raides (jusqu’à 10 % pour certaines), vent de face… et la fatigue qui s’installe. 3000 m de D+, et il reste encore 50 bornes. Léo, qui découvre cette distance, commence aussi à accuser le coup. Du coup je prends des relais plus long vent de face.

Enfin, Bourgoin approche. Petite pause eau dans un village, Léo en profite pour satisfaire une envie irrésistible de bonbons Haribo, son secret pour retrouver de l’énergie ?. Retour par le nord de Bourgoin, quelques dernières bosses, histoire de ne pas perdre le rythme, et Nivolas est en vue. 16h35 nous arrivons avec 306 km, 3500 m D+ et un peu plus de 27 km/h de moyenne (hors pauses).

Les jambes sont un peu fatiguées, mais j’ai connu pire. 3 cyclos sont arrivés avant nous. Super parcours, avec une première partie assez roulante puis à partir de Voreppe une deuxième partie usante avec près de 2000 mD+ sur les 130 derniers kilomètres. On se restaure un peu et discutons avec les organisateurs avant de rentrer sur Grenoble.

Sur la route, Léo pique un petit somme à l’arrière. Léo, pas d‘inquiétude, on n’a pas pris de photo ?. Je dépose tout le monde à Voreppe avant de rentrer.

LAURENT B