250308_St Romans

CR Rando de St Romans : samedi 8 mars 2025
 

Cette année, n’est pas coutume, Saint-Romans lance la saison des randonnées. Nous nous retrouvons à 10h au barrage avec Léo, Loïc et Thierry. Pas de doute, avec ces rouleurs, on ne sera pas en retard au départ. C'est parti ! Avec Léo, on mène l’allure tout en discutant jusqu'au pont de Veurey. Passé le pont, Thierry, qui est resté bien sage jusque-là dans les roues, prend le relais. Et là, on comprend que la vitesse va sensiblement augmenter. On atteint vite les 35-36 km/h. Nous doublons un cycliste avec un vélo équipé d'un prolongateur et il prend nos roues. Une petite irrégularité sur la piste, et Léo perd son bidon. Pas de souci, on s’arrête, il récupère son précieux bidon, et hop, nous repartons !

Jusqu’au bout de la piste à St Gervais, nous prenons quelques relais, mais c’est Thierry qui prend les plus longs avec quelques pointes à 38 km/h. Au bout, une pause s'impose pour discuter des deux alternatives : passer par Vinay à droite ou à gauche par la nationale et la route de Chagneux avec le fameux faux plat d’Izeron. Loïc ne connaît pas la deuxième option, donc nous partons sur la gauche.

Au pied du faux plat d’Izeron, Thierry passe en 52x11 tout en force. À ce moment-là, on se dit qu'on ne le reverra qu'en haut. Derrière, je monte à un bon rythme, mais je fais attention à ne pas trop tirer sur la corde, car, aujourd’hui, la sortie frôlera les 180 km. Après le pont sur l’Isère, nous poursuivons sur la Via 63 jusque Saint-Romans, et le départ de la rando.

Là, on retrouve les collègues du club (Françoise, Véronique, Bernard, Didier, Luc, Santo et Robert) qui, après leur inscription, prennent le départ. Ils sont venus de Saint-Quentin à vélo. Nous les reverrons sur le parcours. Après une petite collation, nous prenons le départ. Les premiers kilomètres se font à une allure assez tranquille, jusqu'à ce qu’un cycliste sans club prenne nos roues et il fera toute la rando avec nous. On essaiera de le convaincre de rejoindre le club, mais comme il habite Vaulnavey... c’est un peu loin.

Les premières pentes arrivent, et Thierry, en super forme depuis quelques semaines, s’éloigne irrémédiablement à chaque montée avant de ralentir pour nous laisser revenir. Depuis un virus grippal, j’ai un peu de mal à enclencher dans les bosses, je monte à un bon rythme sans pouvoir accélérer. Après la Magière, virage à droite, et on prend une route en montée douce en direction du village de Montagne. Nous quittons cette route en prenant à gauche et Thierry nous attend au sommet. Le temps de souffler, Loïc nous rejoint et nous repartons.

Les petites bosses se succèdent, la parcours est assez casse-pattes. À Parnans, on retrouve une partie des collègues du club. On prend une petite route à gauche, et la pente se durcit, Thierry reste toujours aussi fringant. Nous rejoignons le ravito à Montmirail. Didier et Santo sont déjà là et attendent les collègues. Après 40 km, la pause ravito est la bienvenue, d’autant plus qu'on a déjà fait 800 m de D+ sur les 1050 annoncés. Les autres collègues arrivent.

Le temps de taper la causette et de prendre une photo de groupe, nous repartons. Santo décide de nous accompagner jusqu’à l’arrivée. Et comme pour la première partie, Thierry est toujours aussi insaisissable dans les bosses. Léo et notre cycliste ami tentent de prendre sa roue, mais visiblement, avec plus ou moins de succès.

On passe le village de Montagne et nous poursuivons sur la route en direction de Roybon. Un peu plus loin, nous bifurquons en direction de Saint-Antoine-l’Abbaye, ce charmant village où nous attendons quelques instants Loïc et Thierry. La fin du parcours devient plus facile et en grande partie sur des routes descendantes avant de rejoindre des routes assez plates en sens inverse de celles du début du parcours. Dans un longue ligne droite, Thierry enclenche à plus de 40. Léo et moi restons dans sa roue, mais derrière cela n’a pas suivi. On ralentit un peu pour attendre nos collègues et finissons plus tranquillement.

Au final le parcours fait bien les 80 km avec un peu plus de 1100 m de D+, le tout parcouru en un peu moins de 3 heures. Depuis le départ, le compteur affiche 133 km et une vitesse moyenne de 27 ½ km/h. On se restaure avec les fameuses ravioles.

Les collègues arrivent quelque temps après.

Il est temps pour nous de repartir, car il reste encore une cinquantaine de kilomètres à parcourir pour rentrer. Santo décide de renter avec les collègues jusque St Quentin.

Sur le retour, on prend la Via63. Après quelques kilomètres, une bosse bien raide à 14 % nous attend avant de tourner à droite. Léo, qui ne la connaissait pas s’en souviendra la prochaine fois ;-). On roule à bon rythme jusqu’au bout de la piste cyclable à Saint-Gervais, avec un vent favorable. On s’arrête pour une petite pause, et puis c’est parti pour le "train express" jusqu’au barrage. Après 100 mètres de mise en route, Thierry enclenche, et notre locomotive orange prend sa vitesse de croisière à 38-39 km/h. Peu avant St Quentin, l’allure ralentit, ce qui me permet de prendre un relais puis ensuite nous enchaînons des relais à une vitesse plus raisonnable de 35 km/h.

Le barrage est déjà en vue, eh oui, à cette vitesse la piste semble plus courte. Léo lance une accélération, pas de doute ses fringales sont un lointain souvenir, on pourrait presque les regretter (je plaisante !). Petite pause au barrage, chacun est satisfait de la sortie du jour avec un bon 29 de moyenne au compteur. Le temps de se saluer, je reprends la route pour rentrer avec la fameuse montée de Quaix et sa pente max à 14%.

LAURENT B.