L'horaire des sorties vélo pour le mois d' avril est fixé à 8h30. Départ parking stade du Vieux Melchior.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

250315_Paris-Nice

Compte-rendu Paris-Nice Challenge 2025 du 15/03/2025 :

J’aurais aimé vous faire envie avec des photos de ciel azur et de paysages ensoleillés, mais tant pis, ce sera pour une autre fois. La course au soleil ne sera pas bien nommée cette année…

Après une semaine d’hésitation pour valider si je me lance dans cette cyclo dans le sud de la France qui me tentait depuis quelques temps, je décide finalement vendredi à 13h de réserver une nuit d’hôtel et de prendre l’autoroute du soleil ?.

Ma femme, découragée par le temps, me laisse partir seul, également pour s’occuper de notre fils qui devait sortir d’une intervention chirurgicale en fin d’après-midi.

Après une nuit à Nice, le temps le matin n’est vraiment pas engageant : bruine fine mais intense qui ne donne vraiment pas envie d’enfiler une tenue de vélo !

C’est décidé après le petit déj à 6h, je plie et remonte dans l’Isère, furax de mon choix de m’être lancé dans cette galère, mais tant pis, je renonce.

Les cyclos organisées dans les Alpes Maritimes ne me portent décidément pas chance après les 2 étapes du tour de Nice où j’étais inscrit , annulées en 2020 et 2021 pour cause de COVID…

Après avoir chargé la voiture, je décide malgré tout d’aller faire un tour au village départ pour ressentir l’ambiance. En roulant Promenade des Anglais et dans les petites rues à l’arrière du front de mer, je croise quelques vélos et le temps côté Nice Est semble un tantinet plus engageant. 

Nouveau changement de programme : la motivation revient ; je n’ai pas fait 2x400 bornes pour rien ! Je trouve une place pour me garer, me change rapidos dans la voiture (tenue hiver bien sûr), prépare le vélo à la hâte et me voilà lancé !

Au village départ, ce n’est pas l’affluence de l’Etape du Tour, mais il y a tout de même pas mal de cyclistes… Je me joins donc aux quelques 1500 cinglés au départ à 8h, non sans avoir rempli mes gourdes au stand !

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Direction Promenade des Anglais plein ouest avant de bifurquer sur la route des Alpes. Les 30/40 premiers kilomètres ne sont pas des plus sexy : parcours en pleine ville, puis sur la route de Grenoble à 2x2 voies ouverte à la circulation et surtout la pluie qui est repartie de plus belle. Ça y est : on est vraiment trempés !

La signalisation pour les cyclistes et les automobilistes est heureusement assez claire et tout le monde est relativement prudent.

Je me retrouve au hasard des différents arrêts aux feux en sortie de Nice dans un petit groupe de 7 qui roule plutôt bien dans cette longue partie en faux plat montant.

Je me tiens à l’abri au début, entrainé par 2 jeunes costauds, dont 1 habillé en court et sans gants. Je me vois « obligé » de prendre 2 ou 3 fois la tête du groupe et nous bifurquons à droite et quitter enfin la circulation dans la vallée de la Vésubie.

Nous voilà dans l’arrière-pays sur une petite route qui surplombe la rivière du même nom. La pente s’accentue sensiblement mais reste raisonnable et nous roulons toujours ensemble en doublant quelques petits groupes disséminés. 

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Nous arrivons finalement assez rapidement à Lantosque, petit village de la vallée qui se trouve au point le plus au nord du parcours et quittons la Vésubie pour attaquer la partie un peu plus sérieuse du col de la porte. 50 kms de faits mais seulement 700 mètres de dénivelé… Il est 10h et la pluie s’arrête enfin ! Les vêtements sont détrempés et il ne fait pas chaud mais c’est déjà ça. 

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La montée de 4 kms se fait à mon rythme et je perds rapidement les roues de mes coéquipiers du jour. Au sommet à 650 m, premier ravitaillement avec une bonne cinquantaine de cyclos pour profiter du buffet, pas très original mais assez copieux. Pour ma part, ce sera une pose très courte pour essayer de garder le peu de chaleur accumulée lors de la montée.

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Début de descente sur une belle petite route à lacets mais sous un ciel bouché et sur route très humide. 

Dans un virage en épingle, je vois une jeune fille en détresse ? qui essaye avec beaucoup de difficultés de remonter son pneu avant suite à une crevaison. Elle ne se fait pas priée pour accepter mon aide. C’est une charmante jeune fille norvégienne, qui habite Bergen, ville à l’ouest de la Norvège, où j’ai passé 1 semaine il y a une quinzaine d’années pour le boulot. Ça aide pour papoter de tout et rien…

Outre le remontage du pneu (pas facile avec les doigts engourdis par le froid), je lui propose de gonfler et remonter sa roue. Ça y est ! Ma B.A. de la journée est faite !

Je peux repartir; elle, dépannée, et moi, dopé par un « Thank you, you are my hero today! » (Il n’en faut pas plus à nos âges… ?).

Je finis la descente seul jusqu’au joli village de Lucéram, malheureusement sous la grisaille, puis l’Escarène et une belle vallée encaissée jusqu’à La Grave de Peille.

Je rattrape un groupe de 4 italiens et attaquons ensemble la côte de Peille.

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Quelques kms avant Sainte-Agnes, un des 2 jeunes les plus actifs dans les prises de relais de notre groupe de 7 du matin me rattrape et nous roulons quelques temps ensemble. Il me demande si j’ai trouvé la fontaine annoncée sur la Roadmap à Grave de Peille : il n’a plus d’eau et commence à ressentir des signes de crampes. Je ne l’ai pas vue non plus mais il me reste un bidon quasi plein donc ça va pour moi.

Je lui propose de partager ce qu’il me reste mais il refuse poliment ce que je peux comprendre. 

Le pauvre gars, il va payer cette décision dans les parties plus raides du col de la Madone. Après avoir décroché à 2 reprises de ma roue avec quelques gémissements évocateurs, il a finalement craqué complètement un peu plus loin. Un hurlement de douleur a brisé le brouillard derrière moi. Fini pour lui, les crampes ont pris le dessus ! Pas sûr qu’il ait pu finalement terminer…

Après avoir franchi le joli col en plein brouillard et repris le groupe d’italiens juste avant le sommet, on enchaîne sur une belle descente qui nous fait sortir de la poisse. Nouveau ravitaillement à la jonction du circuit normal au-dessus de Peille.

La descente se poursuit et nous fait traverser St-Martin-de-Peille, La Turbie (là où se situe le centre d’entraînement de l’AS MONACO) puis le très joli village accroché à un rocher, Eze. 

On atteint les 120 kms et nous avons déjà dépassé les 2100 m de dénivelé. Plus que 500 m, je tiens le bon bout… La suite me ramènera à la réalité…

Virage à droite dans Eze, et j’attaque une côte dont la pente ne descend pas à moins de 14% pendant 1,5 km environ. Dur, dur…

La route qui redescend enfin surplombe maintenant la côte et on aperçoit Beaulieu, Villefranche-Sur-Mer et Nice au loin.

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Le temps s’est enfin un peu éclairci mais la mer est toujours très grise ; au moins, on la voit.

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Descente sur Nice et c’est fini ? Et non ! À l’entrée la ville, virage à droite au lieu de filer en bord de mer et nous voilà lancés pour finir dans une petite boucle dans les hauteurs de Villefranche-sur-Mer. Petite mais costaud : des pourcentages à 16 et même 18% pendant 2,5 kms ! Ça m’a rappelé les hauteurs du Touvet dans la sortie club en Grésivaudan en février, mais en plus long. Trop dur pour moi en tout cas ! Obligé de mettre un pied à terre pour faire redescendre le rythme cardiaque… 

Finalement, j’arrive en haut, sur le vélo tout de même, alors que quelques cyclos finissent en marchant.

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On retrouve quelques kms plus loin la route qui arrive du col d’Eze et qu’on a emprunté une première fois. Nouvelle descente sur Nice, bien moins fringant qu’au premier passage, et c’est la pluie qui s’invite de nouveau de plus belle…

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À l’entrée de Nice, on file vers la Promenade des Anglais et après 300 m de faux plat qui fait mal, je franchis la ligne d’arrivée, rincé dans tous les sens du terme, mais avec la satisfaction de recevoir la médaille de l’épreuve, plutôt sympa.

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Bilan : 2651 mètres de dénivelé pour 146 km ! Arrivée vers 15h30 pour un peu plus de 7h de vélo. Content de l’avoir fait mais c’est bon, j’ai ma dose.

Il faut retrouver la voiture (dans la précipitation du matin, je n’ai pas noté l’adresse…) et surtout se refaire 400 kms pour remonter dans l’Isère, finalement pas tout à fait pour rien.

J’arrive à 20h au gymnase de Tullins pour voir le match de basket de mon fils Ugo. À la mi-temps, la fatigue me rattrape : je vais dormir devant la 2e mi-temps de rugby à la maison ?.

Samedi bien rempli, mais que du plaisir au final ! À refaire sous le soleil !

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NOTA : Etant donné les conditions décrites ci-dessus, je n’ai pas eu la motivation de faire des photos. Les photos sont celles prises par l’organisation de la course.


DIDIER

Date de dernière mise à jour : 29/03/2025

Commentaires

  • Jeannier

    1 Jeannier Le 21/03/2025

    Bravo numéro 129, quel courage avec cette météo. Didier tu es un warrior, félicitations pour cette épreuve

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